Tomatis et Dyslexie, dysphasie,
dysorthographie

La lecture est la pierre d'angle de toute la scolarité. C'est la première compétence que l'on développe car sa maîtrise donne une clé essentielle pour la suite des apprentissages. Si je ne sais pas lire, je ne peux pas m'informer, lire un énoncé, apprendre un texte.... l'enjeu est important et les enseignants et les parents en sont conscients. La peur de ne pas maîtriser cet outil et de perdre du temps dans cette longue "course de l'apprentissage" est donc bien naturelle. Les troubles d'apprentissage tels que dyslexie, dysphasie, dysorthographie viennent encore entraver les processus cognitifs. 

Un départ de parcours scolaire laborieux et stressant à cause d'une maîtrise de la lecture qui pose problème est donc compliqué et risque d'impacter l'ensemble de la scolarité avec une appréhension pour l'ensemble des apprentissages. 

Moins connu ce trouble est  structurel et touche directement l’organisation du langage .

La personne dysphasique

• évite de parler,

• ou parle peu

• s'exprime mal

• utilise des phrases courtes,

• la syntaxe est peu fiable

• le vocabulaire est pauvre

Ce trouble donne des difficultés sur le plan social puisque le dialogue est difficile et sur le plan scolaire. La confiance en soi est fortement érodée.

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Alfred Tomatis affirme "si l'on parle avec son oreille, on lit ou écrit aussi avec elle"

En effet, la capacité d'identifier les sons est à la base de la lecture. Lire c'est avant tout reconnaître un son. Lorsqu'on lit, le cerveau doit faire le lien entre un son (phonème) et sa représentation graphique. Ce lien est opéré dans une région du cerveau située dans la zone du langage (hémisphère gauche).

La capacité de l'oreille à percevoir un phonème individuel dans un mot n'est pas si naturelle chez l'enfant.

Une mauvaise perception du son mène à une difficulté de reproduction au niveau verbal, à une compréhension difficile, à des difficutés de décodage, des difficutés de restitution écrite (orthographe), à une fatigue supplémentaire pour essayer d'accomplir ces tâches et donc une concentration plus limitée...

C'est pourquoi on peut par un travail de stimulation de l'oreille favoriser cette compétence de perception du son. Cette stimulation de l'oreille opère des résultats positifs aussi lors de troubles dys, tels que la dyslexie.

La thérapie de l'écoute propose de rééduquer l'oreille dans toutes se potentialités d'écoute.

Lorsque des troubles préexistants tels que dyslexie, dysphasie, dysorthographie viennent pérorer l'apprentissage ou le développement des fonctions langagières, la méthode Tomatis permet de travailler la plasticité des zones cérébrales impliquées dans ces troubles. 

• difficulté d'associer un graphème (signe) à un phonème (son)

• fatigue importante lors du déchiffrage 

• confond ou inverse des lettres

• orthographe compliquée

• Souvent une lecture immature (lente , non rythmée, hésitante ) perdure au delà de l'age normal d'acquisition

• Souvent l'enfant a eu un peu de retard ou de difficulté dans l'acquisition du langage

La dysorthographie est bien souvent une co-orbidité de la dyslexie.

Comme son nom l'indique, l'orthographe est difficile.

• difficultés de transcription 

• confusion de genre et de nombre

• erreurs de syntaxes

• difficulté pour assimiler les règles orthographiques

Le Centre Tomatis de Toronto a effectué une recherche sur un groupe de 400 enfants et adolescents présentant des difficultés d'apprentissage. Suite à une rééducation de l'écoute par une prise en charge Tomatis, les progrès suivants ont été relevés :

• meilleure capacités de communication : 89%

• progrès en lecture : 85%

• amélioration du langage 74%

• meilleure capacité de mémorisation 73%

• Progrès en orthographe  69 %

• meilleure concentration 86%

• Diminution du niveau de frustration 80%